Bonjour ou Bonsoir,
Tout d'abord, je vous souhaite une bonne et heureuse année à vous ainsi qu'à vos proches.

J'ai réalisé ce post avec beaucoup de plaisir.
Présenter une montre que tout le monde connait, avec des photos bien plus minables que celle de notre cher Deniz, n'a pas été ma première idée lorsque j'ai acquis cette montre. Mais, elle est différente, spécifique, et c'est la mienne.

Que dis-je, cette montre !

Un petit rappel ... Je suis arrivé sur ce forum lorsque le projet Rafale était à son lancement. N'y connaissant pas grand chose, j'ai essayé de suivre ce projet de loin.
Lorsque j'ai appris les désistements, il ne restait que quatre personnes, j'ai pensé sérieusement rejoindre une place libre. Puis, comme Christophe Golay avait pris la décision d'en faire deux pour lui, j'ai mis en veille mon idée.

Le temps passant, les achats se succédant, il m'était venu à l'idée qu'il me manquait une montre "habillée" à ma modeste collection.
Après plusieurs mois de recherche, rien ne me prenait au ventre, rien ne me tétanisait comme la vision, un matin de Novembre 2005 devant ma futur AP15300.

La date du 30 Décembre 2006 arrivait à grand pas. Cette date est très importante pour moi et mon épouse.
Donc, il fallait se décider. Et nous, ma femme et moi, ( enfin surtout moi ) avions imaginé que cette future montre serait un choix commun.
On fait les boutiques, on en discute ... on choisit.
Quelques aller retour Lyon-Genève, ... pas grand chose ... J'étais d'un triste.
Puis, au hasard, devant une PP5127J, mon épouse me dit : " Rien ne va ... car ce type de montre ... Ce n'est pas toi "
Mais, bon sang ... mais c'est bien sûr (ndlr : Bourel, les 5 dernières minutes )
C'est ça le truc qui cloche. Je veux acheter un type de montre auquel je n'ai pas grande attirance.

Revenons au Rafale ...Elles sont apparues  ...
Celle de Bruno est trop typée pour moi, mais celle de François, le coup de foudre ...
Coup de téléphone à Christophe sur les deux restantes. Je prends rendez vous et ... Le coup de poing à l'estomac.
Un rapide regard avec mon épouse, ... et je savais que je l'a tenais.
Christophe est une personne charmante, qui écoute ... mais surtout, un très grand professionnel.
Ma fille de 9 ans nous accompagnait. Elle a reçu une leçon sur la matière des bracelets ( et moi aussi ).

Alors, cette Rafale ... De suite celle en acier et cadran blanc.
Je lui donne un accord de principe.
Oui, mais voilà ... ce n'est pas une montre comme une autre. C'est la montre de quatre ( + Christophe ) " farfelus ".
De quel droit devrais je entrer dans ce projet ?
Une échange de mail avec Bruno m'a rassuré. Et je suis persuadé aujourd'hui, que si j'avais fait partie du projet, j'aurais écouté Christophe et qu'elle serait comme elle est aujourd'hui.
 

Passons aux choses sérieuses,
Alors cette montre,

Elle est parfaite pour moi. J'aime son épaisseur. Elle est lourde et j'aime bien. La boîte aurait été faite pour mon poignet, elle ne serait pas autrement.
Les cornes bien incurvées, le diamètre de 40mm, tout concours à un portée facile.
Ce cadran laqué blanc, les fins index rhodiés, les aiguilles en or blanc, le luminova bleu ... rend la vision de cette version de Rafale très différente des autres.
Donc, c'est un chrono automatique à roue à colonne, 13 1/4 de lignes ( 30,00 mm ), qui bat à 28800. Minutes sautantes.
Avec une boîte de 40mm, un mouvement de 30 mm est bien à sa place.
La boîte est en acier inoxydable 316L en finition polie ( mirroir ).
Elle porte le numéro 2004/1019 Rafale ChromaChrono.
Le cadran est en laiton et les deux glaces saphir de 1,5 mm  ( dessus et dessous ) sont traitées anti reflet double faces.
( mais moins efficace que sur ma Navitimer de 2004 pour exemple, mais bien suffisant).
Ces deux glaces sont posées sur la carrure en appui sur des joints toriques.
La lunette, les glaces et le fond sont solidarisés au moyen de douze vis en acier.
La lunette possède 120 crans.
J'ai deux bracelets en Alligator pleine peau, un marron et un bleu.
Pourquoi bleu ... comme les aiguilles. Une idée de Madame qui, bien que me laissant perplexe au début, me comble de joie maintenant.
Un beau coffret, l'outil pour démonter les bracelets ...
Quel homme heureux je suis ...

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Place aux photos ...

  Deux vues d'ensemble, devant et arrière.
De suite, on remarque que, lire l'heure ... n'est pas un problème. Ni la date.
Le cadran est sobre, lisible ... propre et beau.

 

Et cette boucle, ce n'est pas du beau travail ...


Le cadran, de face.
Je déteste les gros index, qui chargent trop de cadran.
La finesse du cadran contraste bien avec la boîte.
Grande date, avec un affichage "01". 

Une vue plus courante pour moi. On remarque bien les deux disques de la date.

L'épaisseur de la boîte.
Elle s'explique simplement. Deux glaces de 1.5mm, + mouvement chrono à roue à colonne, + deux disques de date.
Donc, elle est épaisse car elle doit être épaisse. C'est une raison horlogère et cela me ravit.



Un des angles de vue que j'aime particulièrement.
On y  voit la lisibilité du cadran, la légèreté des index et des marquages ... et la boîte sérieuse, efficace, solide.

Le fini de l'acier est parfait,
Et ces poussoirs ... qui entrent dans la boîte ...
Le détail, les détails. Bravo à Bruno, François, Christophe, ... pour ces idées.


La finesse du marquage sur le cadran.
Une échelle au 1/4 de seconde, une échelle tachymétrique, ... et sans surcharger le cadran.



Ces trois aiguilles en or blanc des heures, minutes, secondes.
Pour les trois petites, je suis réservé ( en cours avec G-S )
Ah j'oubliais, c'est en plus un chronomètre.

La lunette.
Contrairement aux autres Rafale, les inscriptions sont en négatifs.
Encore un plus pour moi car cela rend cette Rafale plus sobre.

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Le mouvement,
Bien que Deniz a explosé le compteur qualité, je me suis lancé dans l'aventure.
De beaucoup moins belles, elles ont l'avantage pour moi ... d'être les miennes.
A la réflexion, je ne sais pas si c'est un avantage ... ;-)
 

Un vue globale ...
Et les bracelets arrondis ...

Madame " Roue à Colonnes ".
La douceur des commandes du chrono ... Merci Madame.

Toutes les pièces sont anglées, finies avec un soucis de la perfection.
Bouchonnage, côtes de Genève ...
Très peu de platines et l'épaisseur du mouvement permettent de se noyer à l'intérieur.
A l'œil nu, on voit les petits marteaux en saphir taper, taper ...
On y voit même le pignon de la petite seconde en prise directe.

 

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Voilà,
Comme je le disais au début, je suis content de vous montrer cette montre.
Elle est unique dans son ensemble.
Et je suis heureux, comme me l'a proposé Bruno, de faire partie du Club.


Merci d'avoir pris le temps d'arriver jusqu'ici,

Jean-Claude